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mardi 31 janvier 2017

BONNE ANNÉE DU COQ

Le hasard veut que 2017,
pour les chinois de Chine (et d'ailleurs),
 ce soit l'année du COQ...
Ironie du sort,
l'élection de Trump est hélas
 le criant et triste symbole 
de cette année du coq...
Ça donne la chair de poule !


Réagissons donc !

Ne nous laissons pas séduire par les chants pervers de tous ces gallinacés bas du front, qu'ils soient russes, américains, chinois, européens, chrétiens, juifs, musulmans ou autres.

Ne restons pas le bec dans l'eau face à la vulgarité et l'inculture des emplumés à crête charnue qui veulent nous dicter leurs lois absurdes.

Loin d'être des poules mouillées, luttons contre ces fumiers qui pratiquent l'épandage de leur haine nocive et nauséabonde stérilisant sans vergogne nos champs pourtant fertiles de liberté, d'égalité et de fraternité.

Ne laissons pas leurs ergots démesurés étouffer dans l'œuf nos jeunes pousses, promises
à l'édification de l'avenir d'une Europe plus généreuse et d'un monde plus humain !

Et toc !

Ah, si toute la volaille du monde voulait se donner la main !

Résistons  !


Si tous les gars du monde
Décidaient d'être copains
Et partageaient un beau matin
Leurs espoirs et leurs chagrins
Si tous les gars du monde
Devenaient de bons copains
Et marchaient la main dans la main
Le bonheur serait pour demain

Ne parle pas de différence
Ne dites pas qu'il est trop blond
Ou qu'il est noir comme du charbon
Ni même qu'il n'est pas né en France
Aimez-les n'importe comment
Même si leur gueule doit vous surprendre
L'Amour c'est comme au régiment
Il n'faut pas chercher à comprendre

J'ai mes ennuis et vous les vôtres
Mais moi je compte sur les gars
Les copains qu'on ne connaît pas
Peuvent nous consoler des autres
Le Bonheur c'est une habitude
Avec deux cent millions d'amis
On ne craint pas la Solitude...

Si toutes les filles du monde voulaient s' donner la main
Tout autour de la mer, elles pourraient faire une ronde
Si tous les gars du monde voulaient bien êtr' marins
Ils f'raient avec leurs barques un joli pont sur l'onde
Alors on pourrait faire une ronde autour du monde
Si tous les gars du monde voulaient s' donner la main

Paul FORT, Ballades françaises, élu en 1912 prince des poètes

MERCI À TOUS MES ABONNÉES 
ET ABONNÉS !
LA BONNE MINE TOUTE L'ANNÉE 2017 !

jeudi 19 janvier 2017

TRANSIT IMPROBABLE

C'était lundi, le 16 janvier,
journée élue par les médias la plus déprimante de l'année (authentique).

C'est en me rendant par le train, pour trois jours à Blois, y animer une "boutique de travail" (Work Shop" en brexitois)  dans la fameuse école de communications visuelles ÉTIC dirigée par ma belle blésoise préférée Cathy, que j'ai fait un arrêt incongru et insolite Aux Aubrais.

En effet, dix minutes après mon départ matinal de la gare d'Austerlitz, je me suis assoupi sur mon siège jusqu'à ce qu'une annonce grésillante et inaudible m'arracha violemment de ma douce torpeur. Le seul mot Orléans que j'avais pu saisir du baragouinage informe du speaker m'avez précipité, plâtreux, sur le quai pratiquement désert d'une des plus célèbre gare du réseau ferroviaire française : Orléans-Les-Aubrais. Ma correspondance pour Blois partait un quart d'heure  plus tard de la station suivante, « Orléans-centre » me garantissant une bonnne heure et demi de transit forcé au pays du blues profond et permanent. 

Merci à mon frère Louis de m'avoir alors incité à acheter la République du Centre au kiosque local pour rendre instructif et ludique mon temps d'attente obligé.

Et bien,
c'était très très très intéressant !


Entre Paris et Orléans c'est le paysage le plus "boring" d'Europe. 
(Boring : terrifiant d'ennui en langage brexitois). 

Silos à grains et usines pétrochimiques sont les seuls distractions
 mais un régal pour l'oeil curieux de sordide. 

Sortie de la gare des Aubrais, face. 

Sortie de la gare des Aubrais, gauche.
Le côté droit est à peu près identique mais il est inutile de gâcher de la pellicule... 

L'accueillant Buffet de la gare.
Refuge salutaire où la température affiche 11 degrés Celsius sous la soufflerie.

Heureusement que le joli petit logo du buffet nous sourit pour apprécier la séduisante formule à 2€ : un café SNCF + une viennoiserie SNCF.
 On aurait tord de s'en priver pas vrai !
( et de s'en piffrer n'est-ce pas ! )

Enfin de la compagnie !
Au bout d'une demi-heure, un couple de joyeux clients arrivent pour se restaurer. Les voyant plus tard repartir en automobile sans qu'aucun train de voyageurs ne soit passés, arrivé ni reparti, avant leur apparition j'en conclu que ce sont deux romantiques riverains venus profiter de la chaleur du lieu et festoyer d'un bon plat surgelé en amoureux. Il n'y a pas de mal à s'offrir une petite folie de temps en temps après tout. 

Vue du quai pendant les derniers instant de l'attente fébrile et impatiente du train libérateur qui mettra le maximum de kilomètres entre ce sinistre endroit et moi. 

Voilà, je vous laisse avec la lecture 
de la RÉPUBLIQUE du CENTRE du jour...
c'est très très très intéressant ! 
Régalez vous !

baci Baci , Damiano